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TROPIQUE DE LA VIOLENCE

de Nathacha Appanah

 

 

Mise en scène : Alexandre Zeff

Compagnie : La Camara Oscura

Poste : Scénographie et lumières

Année de création : 2020

 

Distribution

Mia Delmaë, Thomas Durand, Mexianu Medenou, Yuko Oshima ou Damien Barcelona, Alexis Tieno et Assane Timbo

 

Équipe technique

Adaptation et mise en scène Alexandre Zeff / Scénographie et lumière Benjamin Gabrié / création vidéo Muriel Habrard, Alexandre Zeff / Création musique et son Yuko Oshima, Vincent Robert, Guillaume Callier / Collaboration artistique Claudia Dimier / Dramaturgie Noémie Regnaut / Régisseur plateau Damien Rivalland / Costumes Sylvette Dequest/ Maquillage et effets spéciaux Viollette Conti / Construction décor Suzanne Barbaud, Yohan Chemmoul, Benjamin Gabrié

Résumé

 

 

Bienvenue dans le plus grand bidonville de France. Mayotte, paysage de carte postale, derrière lequel s’inscrit le titre de plus pauvre département français. Chaque année, des milliers de migrants risquent leur vie pour y accoster. À leur arrivée, ils sont accueillis par le chômage, la délinquance et le chaos. Parmi eux, une mère abandonne son nourrisson, Moïse, qui tombera plus tard dans les filets d’une petite frappe, roi autoproclamé d’une microsociété d’adolescents livrés à eux-mêmes. À travers cette adaptation du roman bouleversant de Nathacha Appanah, Alexandre Zeff imagine une polyphonie au croisement du thriller cinématographique et de la tragédie documentaire, portrait tendre et cruel d’une île qui concentre à elle seule tous les maux de notre société.

Scénographie

 

 

Au centre de la scène, une cellule, lieu de tous les maux, nous permet de représenter tous les espaces traversés par le personnage principal, et d'y jouer toutes les mécaniques de domination et d'enferment qui traversent la pièce. Surplombée par une batterie qui scande le rythme effréné de la pièce, la scène est recouverte d'une eau noire et d'une ile de terre rouge, qui se brisera disloquera tout au long du spectacle, accompagnant la bascule du personnage dans un monde de violence. La video, permettant des jeux d'échelles et des changement d'espaces, est totalement intégrée au dispositif et fais partie intégrante de l'esthétique du spectacle, habitant l'espace dans toute sa profondeur. La scénographie se perd dans l'obscurité, et les lumières tranchées, en clair obscur, permettent de faire ressortir les corps dans des compositions picturales en évolution permanente. L'ouverture finale sur un cyclo en fond de scène accompagnera la libération finale du personnage.

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