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TIMON D'ATHENES

de W. Shakespeare

 

 

Mise en scène : Cyril Le Grix

Compagnie : La Torche Ardente

Poste : Scénographie

Année de création : 2017

 

 

 

Distribution
Patrick Catalifo, Xavier Bazin, Aksel Carrez , Philippe Catoire, Thibault Corrion, Ghislain Decléty, Thomas Dewynter, Valentin Fruitier, Thomas Harel , René Hernandez, Jérémy Hoffman-Karp, Maud Imbert, Jérôme Keen, Alexandre Mousset, Carole Schaal / 
Musiciens : Karim Touré, Florent Hinschberger, Jon Lopez De Vicuna 

 

Équipe technique

Mise en scène : Cyril Le Grix /

Collaboration artistique et chorégraphie : Emilie Delbée / Scénographie : Benjamin Gabrié / Construction : Rémi Cassan et Lélia Demoisy / Lumière : Carole van Bellegem / Costumes : Cécile Box et Maguelone Jacquemond / Composition musicale et création sonore : Julian Julien / Ingénieur son : Ivan Paulik / Régie générale : Abdénor Mezlef.

Résumé

 

 

Le riche Timon vit entouré de flatteurs qui profitent de ses largesses mais, bientôt acculé à la ruine, il se tourne en vain vers ceux qu’il avait comblés et organise un dernier festin… Il s’enfuit alors pour mener sur une grève déserte une vie solitaire, jusqu’au jour où il découvre un trésor qu’il distribue avec malignité aux adversaires d’Athènes. Timon exhale ensuite son amertume dans un dialogue avec le philosophe Apémantus, son rival en misanthropie… Et voici venir les sénateurs : menacés par les troupes d’Alcibiade, ils supplient Timon de retourner dans la cité où l’on est prêt à lui rendre justice… Mais Timon ne reviendra ni ne pardonnera, allant jusqu’au bout de sa haine du monde aussi extrême qu’inexpiable. C’est avec Le Roi Lear que Timon d’Athènes offre la plus grande affinité : l’ingratitude y est source de folie et les actes de générosité mettent à la merci de débiteurs sans scrupules. Égoïsme, avidité cachée, orgueil aveuglent les personnages. Timon d’Athènes ou le destin d’un homme qui, ignorant le doute et la nuance, « n’a jamais connu le milieu de l’humanité, mais seulement les extrêmes ».

Scénographie

 

 

Afin de travailler au plus prés de la mise en scène, nous avons imaginé une scénographie évolutive, pensée pour deux tableaux principaux correspondant à la structure de la pièce. Dans un premier temps, la scénographie cherche donc à restituer un contexte de puissance et de richesse. Un espace architecturé, un palais de miroir démultipliant l'espace et résonnant avec le narcissisme et l'orgueil du personnage. Au centre du plateau, reproduit dans ses dimensions réelles, le tableau monumental Leonidas aux Termopyles de Jacques-Louis David nous permet de représenter une certaine image de la gloire de Timon, moins évoquée dans le texte, en temps que guerrier victorieux et respecté. 
C'est la chute de ce tableau qui permettra de changer de décor au milieu de la pièce, découvrant un paysage hostile et désolé, nouvelle et dernière demeure de Timon. Une île de terre sèche et une épave de bateau seront le symbole de sa déchéance, mais aussi l'arche de Noé pour les derniers amis fidèles de Timon qui viendront le visiter dans sa folie. 

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