AEON
d'aprés les textes de J.M. Siffre
Mise en scène : Clément Debailleul
Compagnie : Cie 14:20
Poste : Scénographie
Année de création : 2021
Distribution
AragoRn Boulanger et Armelle Bérengier
Équipe technique
Conception et écriture : AragoRn Boulanger, Clément Debailleul, Elsa Revol / Mise en scène : Clément Debailleul / Chorégraphie : AragoRn Boulanger / Lumière : Elsa Revol / Scénographie : Benjamin Gabrié / Textes : Christophe Galfard, Michel Siffre, Virginie Van Wassenhove / Voix : Marco Bataille -Testu / Collaboration scientifique : Christophe Galfard, Alice Guyon, Virginie Van Wassenhove / Régie générale : Mickaël Marchadier / Régie plateau : Marco Bataille-Testu / Administration, production, diffusion : La Magnanerie
Résumé
Comment parler du temps, sujet éminemment complexe, objet d'étude des scientifiques qui cherchent à le comprendre des confins de l'univers à ceux de notre cerveau ?
Comment parler du temps, sujet intime s'il en est, subjectif et personnel, rythme de nos vies ?
Dans cette nouvelle création art/science et magie nouvelle, la compagnie 14:20 poursuit son exploration de la flèche du temps ré-enchantée.
S 'appuyant sur les expériences de réclusion volontaire du scientifique et spéléologue Michel Siffre dans des grottes souterraines, Æon questionne le temps intime et circadien, le temps bouleversé lorsque nos repères nous échappent et que seul le rêve et la mémoire offrent refuge.
Scénographie
En s’inspirant des expériences de Michel Siffre, le projet Aeon questionne fortement l’utilisation de la scénographie pour sa capacité potentielle à rendre tangibles visuellement les perceptions subjectives du temps. Nous avons envisagé de travailler la temporalité de la scénographie par son évolution physique, par les changements de lumière sur ses volumes, comme la possibilité de glisser d’un rêve ou d’un souvenir, à la réalité. Si les expériences de Siffre révèlent une omniprésence du souvenir dans un présent distendu et sans repère, la grotte n’est finalement plus qu’un lieu qui va permettre l’introspection, qui va permettre à la mémoire d’habiter plus fortement le présent, de s’épanouir, de remplacer cette réalité parfois, l’espace d’un instant.